LES MAIRES CONFRONTÉS À L’OBLIGATION DE VACCINATION
Alors que le nombre de vaccins obligatoires est passé de 3 à 11, les maires se retrouvent en première ligne lorsqu'il s'agit de vérifier les carnets de santé lors des inscriptions en crèche ou en centre de loisirs.
Depuis le 1er janvier 2018, 8 vaccins auparavant recommandés sont désormais imposés par la loi : coqueluche, rougeole-oreillons- rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C. Ils viennent s'ajouter aux 3 vaccins déjà obligatoires: diphtérie, tétanos et poliomyélite. Échelonnés entre les 2 mois et les 18 mois de l'enfant, ces 8 vaccins supplémentaires (soit 10 piqûres avec les rappels) sont nécessaires pour l'admission en crèche, à l'école maternelle ou en accueil de loisirs.
Ce que prévoit la loi
Un enfant qui n'a pas eu ses 11 vaccins ne pourra pas être admis à l'école, en crèche ou en accueil de loisirs. Les parents récalcitrants risquent jusqu'à six mois de prison, assortis de 3 750 euros d'amende. En cas de contre-indication à la vaccination, le certificat du médecin de famille doit être validé par le médecin de la crèche ou le médecin scolaire.
Une contrainte acceptée pour le moment
La mesure, adoptée fin octobre 2017, s'inscrit de toute évidence dans un souci de santé publique. Suite à de trop nombreuses réticences, ...(...)
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