COMITÉS DES FÊTES : UN NUMÉRO D’ÉQUILIBRISTE
Les comités des fêtes, assujettis au droit des associations, agissent dans une très grande proximité avec les communes. Mais, parfois, ce partenariat tourne au vinaigre.
Avec l'arrivée des beaux jours, les habitants des villages ont de nombreuses occasions pour se retrouver : bourses aux livres, pièces de théâtre, projections de film, bals, festivals… Un programme qui s'accélère avec la saison estivale. Au nombre des organisateurs, le comité des fêtes, animé par les habitants, est le véritable porte-drapeau de cette activité festive et culturelle. « Deux types de structures existent : le comité des fêtes indépendant et le comité des fêtes regroupant des associations, plus présent en milieu rural », précise le président délégué de la Fédération nationale des comités et organisateurs de festivités (FNOC), Arnaud Thenoz.Essentiel pour la vie du village, le comité des fêtes, association 1901, s'appuie sur ses bénévoles et sur un fragile équilibre entre l'initiative des habitants et la volonté politique des élus locaux. Il doit respecter les conditions propres à la création et à la vie de toute association : rédaction de statuts, déclaration en préfecture, règlement intérieur, organisation des AG et du bureau… Si ses membres sont tous des bénévoles, l'association endosse une responsabilité morale et ses dirigeants une responsabilité civile et pénale. La souscription aux assurances s'impose.
Travailler main dans la main
À Savigné-L'Évêque (Sarthe, 4 008 habitants), la plus importante des manifestations est la « Pot Bouille », début avril. Le grand pot-au-feu cuit à l'ancienne, suivi d'une soirée dansante, nécessite la mobilisation de près de 80 bénévoles sur le week-end. Pour le président du comité des fêtes, Thierry Boulay, « c'est une chance d'avoir...(...)
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