ÉCOLE : DÉPENSES COMMUNALES EN HAUSSE CONSTANTE
L'enseignement public du premier degré relève certes de la compétence de la commune. Mais, aux dépenses obligatoires, s'ajoutent désormais des dépenses facultatives dont la liste ne cesse de croître.
L'éducation « nationale » ne l'est plus vraiment. Les communes prennent en effet en charge une part significative des dépenses d'éducation de la nation. Leur contribution représente plus de la moitié (52 %) des dépenses d'éducation des collectivités locales. Un effort financier conséquent qui ne cesse de s'accroître au fil de nouvelles dépenses pédagogiques, légalement considérées comme facultatives, mais dont les parents ne comprendraient pas que leurs enfants soient privés. Ainsi, à la restauration et au transport scolaires, se sont ajoutés, ces dernières années, l'informatisation des écoles, les accès internet et les logiciels, les fournitures de matériel pédagogique, les frais d'accueil en cas de grève et bien évidemment, depuis la réforme des rythmes scolaires, un coût du périscolaire qui a explosé. Des pans entiers du financement de l'activité pédagogique viennent désormais s'ajouter aux obligations antérieures. Pas étonnant, dès lors, que le poste éducation soit souvent devenu laprincipale dépense budgétaire des petites communes.
Des obligations coûteuses pour les communes
Les dépenses obligatoires concernent l'investissement comme le fonctionnement. Il s'agit, bien sûr, de la construction des locaux scolaires, mais aussi de leur rénovation, des éventuelles extensions, des réparations, de l'entretien, de l'équipement, de l'éclairage et du chauffage des bâtiments. S'y ajoute la rémunération des personnels de service. Le budget communal doit également assurer le logement des instituteurs soit en leur fournissant un logement « convenable », soit en leur versant une indemnité. (...)
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