CONTENTIEUX ÉLECTORAUX : UNE ÉPÉE DE DAMOCLES QUI PÈSE SUR LES MAIRES
Chaque élection municipale amène son cortège de protestations électorales. Cette année, le coronavirus en a grossi les rangs et occasionne des batailles supplémentaires pour les nouveaux élus.
Certains nouveaux maires pourraient ne pas le rester. Les premières annulations d'élections sont tombées au début de l'été. Pour les communes de moins de 9 000 habitants, les décisions du tribunal administratif s'échelonneront jusqu'au 31 octobre. Quelle est la tendance des contentieux électoraux pour lesquels le juge s'est déjà prononcé ? Quels sont les motifs les plus invoqués ? On sait que l'abstention, exceptionnellement élevée en raison de l'épidémie, a fondé de nombreuses protestations. Mais a-t-elle été une cause fréquente des annulations prononcées ? Les maires concernés décident-ils de rejouer le match ou vont-ils porter l'affaire devant le Conseil d'État ? Trois maires racontent leur expérience.
Malville : la commune où l'abstention a eu raison de l'élection
« L'incompréhension et la stupéfaction » : Martine Lejeune, maire de Malville (Loire-Atlantique, 3 463 habitants), n'en revient pas. Sa commune est la seule de France dont l'élection a été...
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