DERNIER MANDAT : PRÉPARER LE PASSAGE DE RELAIS
Lorsqu'un maire effectue son dernier mandat, il est souvent souhaitable qu'il organise la suite et forme son successeur.
Même lorsqu'ils ne sont pas visés par la future loi sur l'interdiction de cumul de trois mandats successifs, certains maires envisagent de passer le relais. Les raisons sont multiples. Déjà, députés-maires ou sénateurs-maires y ont été contraints par la législation. Mais la plupart des autres entendent surtout renouer avec une vie familiale quelque peu délaissée ou jouir d'une retraite paisible. « À 69 ans aujourd'hui, je souhaitais profiter de ma retraite, de ma compagne et de mes petits-enfants », assure ainsi Philippe Mora qui a été maire de Donzacq (Landes, 489 habitants) jusqu'en mars 2017. La motivation est honorable. Mais comment expliquer toutefois que ces édiles n'achèvent pas le mandat qu'ils ont sollicité devant les électeurs? Le plus fréquemment, ce sont des raisons de santé qui sont invoquées. Pour soi-même, mais aussi pour un proche. C'est ainsi la maladie de son épouse qui a incité Dominique Baudry, alors maire de Cheffois (Vendée, 987 habitants), à jeter l'éponge en 2013, un an avant le terme du mandat, en dépit des encouragements de nombreux habitants à continuer.
Pas de limitation du cumul des mandats dans le temps pour les maires de communes de moins de 9 000 habitants
L'interdiction du cumul des mandats dans le temps – pas plus de trois mandats « identiques, successifs et complets » – ne devrait finalement s'appliquer...
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