MÉTROPOLES : QUELLE PLACE POUR LES PETITES COMMUNES ?
Si la géographie du Grand Paris fait polémique, les métropoles ont rapidement trouvé leurs périmètres en région. Mais les petites communes ont-elles droit au chapitre ?
Dans le cadre de la réforme territoriale, la loi du 28 février 2017 a permis de porter à 22 le nombre de métropoles que compte la France depuis le 1er janvier 2018. Mais toutes ne sont pas composées que de grandes communes urbaines. Le découpage des périmètres a également embarqué dans l'aventure métropolitaine des communes de taille modeste. C'est le cas de Marnes-la-Coquette et ses 1 751 habitants, perdue dans la ville-monde, au sein du Grand Paris, mais également de nombreux villages de moins de 1 000 habitants au sein des métropoles provinciales. Quel est leur avenir dès lors que la quasi-totalité des pouvoirs et des compétences sont concentrés entre les mains de l'exécutif de ces conurbations ? Peuvent-elles tirer leur épingle du jeu en profitant de la solidarité métropolitaine et bénéficier des mutualisations ? Leurs maires n'ont-ils plus que pour seules missions d'« inaugurer les chrysanthèmes » ou de figurer, comme le maire de Montmartre, aux festivités locales et folkloriques, ou peuvent-ils, au contraire, manifester auprès de leur population un bénéfice sensible du fait de cette intégration renforcée ?
Les maires exécutent
Le Grand Paris va-t-il reléguer les maires « au rang de simples exécutants »? ...
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