CRISE SANITAIRE : UNE GESTION DANS LE PAYS RÉEL
Alors que les regards auraient dû être tournés vers l'installation des nouvelles équipes municipales, c'est la gestion de l'épidémie qui accapare toutes les énergies dans les communes.
La loi d'urgence du 23 mars a reporté le début du mandat des nouveaux élus à une date encore inconnue, lorsque la situation sanitaire le permettra. Quant aux quelques 5 000 communes concernées par le second tour des municipales, celui-ci est également reporté au mieux en juin, voire « en octobre, peut-être même après », selon le Premier ministre. En tous cas, en quelques semaines, l'épidémie a gravement meurtri tout le pays. Des personnels soignants aux policiers, le virus n'épargne personne. Les maires, naturellement placés au coeur des relations humaines locales, paient également le tribut de cette fonction de relais de proximité. Quelques uns sont décédés et nombreux, infectés par le virus, ont dû se mettre en quarantaine.
Un lien renforcé avec l'État
Étrange paysage institutionnel. Les maires aujourd'hui à la manoeuvre relèvent de quatre catégories : naturellement les réélus, mais également ceux qui sont en ballotage, et même...
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