VIDÉOPROTECTION : VERS UNE GÉNÉRALISATION
Suite au traumatisme des attentats et aux attentes de la population en matière de sécurité, les détracteurs de la vidéoprotection se font de plus en plus rares parmi les élus communaux.
Certains élus craignent la surveillance de la société à chaque coin de rue, tandis que d'autres considèrent les caméras de vidéoprotection comme un oeil bienveillant. Si, au sein des conseils municipaux, le débat continue entre partisans de la vidéoprotection et défenseurs de la vie privée, la polémique s'estompe cependant tant la demande sécuritaire est forte de la part des citoyens. Dans les villes, pas besoin de relire 1984 de Georges Orwell pour passer, à un moment ou l'autre de la journée, sous un oeil électronique. Il y a aujourd'hui comme une acceptation sociale qui n'oppose plus frontalement les uns et les autres sur les questions de sécurité comme c'était le cas hier. De nombreuses communes, y compris aujourd'hui des petites villes, s'équipent en matériel de vidéoprotection. « Il n'y a guère que la campagne, fait remarquer Cédric Szabo, directeur de l'Association des maires ruraux de France, qui ne soit pas sous l'oeil des caméras.» Et encore, même certains bourgs-centres comme Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine, 7428 haéquipéesbitants), ou des petites communes notoires comme Molinons (Yonne, 276 habitants), ont désormais recours à la surveillance technologique.
Une forte montée en puissance
Très controversée il y a encore une dizaine d'années, (...)
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